Dépendance et toxicomanie, ce qu’il faut considérer avant une intervention chirurgicale

Si vous avez des antécédents d’abus d’opioïdes, les questions suivantes devraient être abordées ouvertement avec vos fournisseurs de soins de santé avant de subir une intervention chirurgicale.

Prenez-vous des médicaments pour vous aider à rester en forme ?

Si vous utilisez actuellement la méthadone, le suboxone ou autre médicament morphinique, votre médecin et votre anesthésiste doivent le savoir pour adapter le protocole de traitement à votre cas selon la sévérité de votre dépendance.

Utilisez-vous occasionnellement des opioïdes ?

Rencontrer une équipe interdisciplinaire peut vous aider à planifier le chemin de rétablissement qui vous attend avant de prendre la décision de vous faire opérer.

Êtes-vous en rétablissement et abstenez-vous des opioïdes ?

Si c’est le cas, vous voudrez peut-être éviter complètement les opioïdes. Selon l’étendue de la chirurgie, les chirurgiens et les anesthésiologistes peuvent utiliser des médicaments alternatifs.

Alcoolisme et gestion de la douleur

Les toxicomanes aux opioïdes ne sont pas les seuls à s’intéresser aux options alternatives de prise en charge de la douleur même après une intervention d’ordre esthétique. L’utilisation d’opioïdes par une personne sujette à une forte consommation d’alcool présente des défis à gérer.

L’alcool et les opioïdes ont des effets de résistance bien élevés. En d’autres termes, une tolérance accrue à l’alcool pourrait signifier une tolérance accrue aux opioïdes, même chez les patients qui ne les consomment pas ou ne les consomment pas régulièrement.

De plus, l’alcool et les opioïdes sont tous deux des dépresseurs du système nerveux central. En fait, les opioïdes augmentent les effets de l’alcool et peuvent entraîner des complications graves, comme l’insuffisance respiratoire.

Enfin, alcoolodépendance avec sa propre forme de toxicomanie et les alcooliques sont plus susceptibles de développer d’autres toxicomanies.