Maha Vajiralongkorn, un prince héritier hors-pair

Après le tourisme sexuel et le taux très élevé du sida, la Thaïlande révèle aujourd’hui son troisième déshonneur présenté par son prochain roi, Maha Vajiralongkorn, un prince sexagénaire qui mène une vie torride et « kinky » dès son jeune âge. Héritier du trône depuis 1972, il a enchaîné les frasques et les scandales malgré l’omerta de médias et des autorités thaïlandaises.
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À l’échelle internationale, il est accusé de torture et d’oppression de toute personne lui contrariant, même celles faisant partie de sa famille. Sa vie privée quant à elle est parsemée par des aventures excentriques avec un nombre illimité de femmes. D’ailleurs, son ex-épouse a confirmé ses tendances masochistes, sa maltraitance de ses enfants et sa violence.

Il faut dire que rares sont les thaïlandais qui ont critiqué son comportement indigne à cause d’une loi moyenâgeuse qui pénalise sévèrement l’atteinte à l’image de la famille royale.
Mais heureusement, rien à faire pour stopper les tabloïds étrangers ayant publié récemment une photo de lui à l’aéroport de Munich où il est couvert de tatouage et vêtu de Crop top et jean à taille basse, une image désolante du Playboy de la dynastie.

La vidéo choc publiée il y a six mois par l’un de ses domestiques a montré sa schizophrénie et son amour fou envers son chien, où l’on voit sa femme à poils et son caniche mangeaient du même gâteau. Mais rien de bizarre, puisque ce dernier a été gradé en Maréchal, honneur suprême donné à un chef militaire.

Que disent ses généraux ?

Il faut noter que le régime autoritaire en Thaïlande est instauré par les militaires et quelques hommes d’affaires proches du roi défunt.
Collaborer avec un homme imprévisible n’est pas du tout dans leur intérêt, d’autant plus qu’il va attirer la communauté internationale sur ce qui se passe en Thaïlande. Incertains de l’avenir de leur pays, des militaires hauts gradés n’ont pas caché leur colère contre son désintérêt envers les affaires publiques et économiques du pays.

Le futur roi sera donc obligé à mesurer ses caprices et à se comporter comme un chef d’Etat digne d’une grande nation. D’ailleurs, ses conseillers lui ont exhorté de soigner son apparence en commençant par un détatouage, en évitant les vêtements extravagants et excentriques et surtout en s’éloignant des fêtes bien arrosées.
Il faut vraiment attendre la fin du deuil décrété de 365 jours pour voir si la famille royale décidera de le destituer ou de le garder tout en sachant qu’il ne peut accomplir les rudes tâches de son prédécesseur.