Nous sommes aujourd’hui dans une société de l’image. La publicité nous matraque quotidiennement, tandis que les stars à la télé, semblent nous dire sans cesse, «voilà à quoi il faut ressembler». On a l’impression finalement que l’on ne peut être que ce que les autres désirent qu’on soit ou pire encore, qu’on ne sera jamais parfait pour les autres.
Si ceci est pernicieux, il va s’en dire que notre corps avant tout nous dit s’il se sent bien ou pas. Le besoin d’être autrement n’est pas dicté toujours par le désir d’être autre-ment. Mais, il se manifeste en chacun le malaise provoqué par une difformité physique.
Avec le développement de la chirurgie esthétique, nombreux sont ceux-là qui à une certaine époque se seraient jetés à l’eau, pour se noyer et cesser d’exister, et non pas pour se sauver du poids de la souffrance causée par une anomalie physique, que leur permet d’évacuer aujourd’hui, cette science de l’art.
La chirurgie plastique au secours du visage
La chirurgie esthétique est une pratique médicale visant à structurer ou restructurer certaines parties visibles du corps humain, afin d’harmoniser l’ensemble de la structure humaine. Il existe plusieurs types de chirurgie :mammaire (seins), de la silhouette, du visage, etc.
Nous parlerons ici de l’otoplastie, qui est une dérivation de la chirurgie du visage (paupières, nez, cou, lèvres, menton, etc.) L’otoplastie ou encore chirurgie des oreilles, vise essentiellement à apporter une correction aux oreilles dénuées de pavillon, soit qu’il soit trop visible, ou des oreilles décollées en forme de chou.
Pourquoi une otoplastie ?
Ces malformations absence du cartilage, une démesure du cartilage notamment de la conque qui accentue la projection de l’oreille, un angle rétro auriculaire) qui pour certaines, datent de la naissance, doivent, cependant, pour être corrigées, attendre l’âge de 7 ans, ceci pour favoriser la croissance de l’oreille. Plusieurs techniques sont alors utilisées pour pratiquer l’intervention.
Les méthodes d’intervention
A côté des méthodes dites traditionnelles qui privilégient différentes formes d’incisions cutanées, il existe des techniques plus récentes d’otoplastie, qui donnent une position et une forme à l’oreille simplement en positionnant des fils permanents sous la peau.
Prise en charge ou partiellement par une assurance maladie, l’intervention chirurgicale recourt à trois types d’anesthésie. Une anesthésie dite locale pure, on insensibilise l’oreille ou on injecte par intraveineuse l’anesthésie (anesthésie vigile ou locale approfondie) ou alors, on pratique une anesthésie générale qui endort complètement le patient.
On peut ainsi pratiquer une dissection de la peau pour atteindre le cartilage, ceci afin de reproduire les reliefs naturels par affinement et plicatures. On fixe dès lors le pavillon au crâne par des points de suture.
Après l’opération
Une fois terminée, le chirurgien va procéder à un pansement à base de bandes élastiques afin de maintenir l’oreille, si l’intervention est unilatérale ou les oreilles dans une position conforme. Si le pansement peut être enlevé dès le lendemain pour les adultes, il va falloir attendre trois jours après pour l’enlever chez les enfants. Le fil de suture quant à lui sera enlevé 10 jours après.
Quelques complications évidemment sont possibles. Notamment l’apparition des hématomes, des nécroses ou encore le grossissement des cicatrices, bien qu’elles soient généralement fines. Toutefois, pour apprécier le résultat, il va falloir attendre 1 à 2 mois.
Pour une demi-heure ou une heure d’opération, 6 heures de jeun avant l’opération, et quelques jours à éviter de vous exposer au froid après l’opération, vous voilà enfin avec des oreilles qui vous plaisent. Bien entendu, il faut choisir toujours un chirurgien qualifié, et surtout respecter ses consignes.