Nez à nez avec la chirurgie

Avoir un nez, tel celui de « l’Apollon de Belvédère », tel est le défi que la rhinoplastie se fixe dans le roman d’Edmond About, Le Nez d’un notaire publié en 1862. Vous flairez sans doute là une arnaque ? A moins que votre nez ne soit plus en état de flairer quoi que ce soit, vous n’êtes pas aveugle, c’est bien ça qui est écrit. La rhinoplastie a traversé des siècles, mais ces contraintes d’hier, immobilisme, douleur, gêne… ne lui ont point survécu. Avoir un nez neuf est tout ce qu’il y a de plus facile, de plus simple aujourd’hui.

La personnalité du nez

On dénombre huit formes de nez au total : concave, droit, plat, nubien, retroussé, tordu, convexe, nez d’oiseau. Et chaque nez renvoie à une personnalité précise. Un nez aliquin, replié sur lui-même et bossu à sa pointe a en horreur la tempérance, la mesure… il est sensible aux apparences ; un nez long, est passionné par l’action, le changement ; un nez nubien, épaté, est curieux, pragmatique, optimiste ; un nez plat, est sympathique et calme, etc. Mais il ne s’agit là que de psychologie, de ce qui est à l’intérieur, de ce qu’on ne partage pas avec le regard de l’autre. Car, un nez physiquement mal en point, déformé ou mal formé, peut être l’objet d’un grand ressentiment, allant jusqu’au déni de soi.
Me L’Ambert, notaire, dans le roman d’Edmond About s’écrie, après avoir perdu son nez, « J’étais un homme ». Pour l’avoir perdu, il se sent diminué, inexistant. Il ne peut plus plaire. C’est psychologiquement éprouvant de vivre avec un nez qui déplaît, un nez disgracieux.

Pour un nez personnalisé

La rhinoplastie est l’art de refaire le nez. Le suicide ou la solitude ne sont plus envisageables pour faire face à une disgrâce physique. La chirurgie peut aider à remodeler et à embellir le nez. Que les défauts du nez soient héréditaires, accidentels, ou causés par le vieillissement, il est possible de les corriger en gardant l’aspect naturel du nez, tout en l’harmonisant avec le visage.