Malgré la proximité du mamelon et de l’aréole, l’incision péri-aréolaire n’entraîne pas une augmentation du risque de diminution de la sensation du mamelon ou une augmentation du risque d’allaitement après la chirurgie. La raison en est que les nerfs et les conduits du sein pénètrent dans le mamelon par le bas.

Cela étant dit, un chirurgien n’a aucun moyen de voir sous la peau ni même formellement identifier les profondes structures du sein à l’œil nu. Cela n’élimine donc pas tous les risques. Mais cela peut considérablement améliorer les résultats pour la plupart des chirurgies de la poitrine.

Dans chaque intervention chirurgicale de la poitrine, il existe un risque pour les structures sous-jacentes de l’appareil de production de lait. Cela est dû à une accidentelle blessure ou à une contracture de cicatrice non contrôlée pouvant altérer la forme des conduits ou des tubules mammaires où le lait est produit. Toutefois, votre chirurgien prend généralement soin de s’assurer que la chirurgie est effectuée de manière à ne pas nuire à la capacité d’allaiter des patientes.

Cependant, la formation de cicatrice, est un processus qui se produit progressivement tout au long des semaines, voire des mois après la fin de la procédure. Ainsi, il y a un petit risque que la cicatrice plie les conduits, empêchant ainsi le lait d’atteindre efficacement le mamelon.

Ceci est très rare et ne préoccupe pas beaucoup de femmes.Si un lifting de la poitrine est réalisé en même temps qu’une amélioration du volume des seins, il existe un léger risque accru de problèmes d’allaitement en raison de l’ablation de tissu pour aider à remodeler le sein. Heureusement, la plupart des femmes qui subissent une réduction mammaire ou un repositionnement des seins n’envisagent pas d’autres grossesses à l’avenir.